Conseil municipal de septembre 2011
Rachel ADIL - Déclaration faite dans le cadre de l'approbation du compte rendu...
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Concernant ces deux comptes rendus du mois de juin, plusieurs points que je souhaite souligner ;
Pour le dernier conseil, il n’est pas noté mon absence… .
- Or, lors de l’interruption de séance, à minuit cinquante, à cette heure avancée de la nuit,
je suis descendue sur la place et je suis restée là, en bas, à admirer les lueurs de la ville sur les pavés chinois.
Je n’étais pas à ma place…
Un regret, cependant… Je n’ai pu écouter Madame Altamirano.
Car Madame Altamirano est à nouveau intervenue en conseil.
La deuxième fois en peu de temps, après deux ans de silence… Bel exemple ; à suivre.
C’est d’autant plus courageux qu’il faut garder en mémoire les propos de Madame Rakoff, Première adjointe, et surtout aux Droits des femmes.
Ces propos-là en séance municipale de janvier 2010,
je cite Page 43 – Ligne 12:
"la meilleure manière de concilier son engagement politique avec les obligations de sa vie personnelle, quand on est une femme et que l’on fait de la politique, est d’éviter d’en perdre avec des interventions telles que celles que vous faites très souvent, Mme ADIL »
Pour ce qui est de
« concilier son engagement politique avec les obligations de sa vie personnelle »,
je rappelle que voilà un an, oui un an déjà que j’ai déposé la délibération sur le remboursement des frais de garde pour enfant pour élus non indemnisés…
Un an plus tard, toujours rien !
Pour ce qui est de
Quand on est une femme et que l’on fait de la politique… perdre son temps…
Les femmes doivent-elle se taire ?
Ou cela signifie, implicitement, que les hommes, eux, peuvent parler pour ne rien dire…
Ou Madame Rakoff manque-t-elle de discernement ?
Deux exemples.
Pour la Majorité, celui-ci au pied levé !
– comme on dit, il faudrait être fou pour dépenser plus.
C’était les propos de Monsieur Seyler ; c’était à propos du budget !
conseil municipal du 26 janvier 2011 – Page 21
Pour l’Opposition, ces considérations météorologiques
Christian Delom - Quand il pleut, il pleut. Quand il fait beau, il fait beau.
conseil municipal du 14 avril 2010 – Page 5
Et bien sûr, je peux encore parler des répétitions comme celle de Monsieur Kaltenbach.
A ce jour, le record est le mot « Préfabriqués ».
« Préfabriqués » répété pas moins de 14 fois … 14 fois dans le cadre de deux interventions! c’était lors du conseil municipal du 17 décembre 2008.
Ces propos si utiles [futiles]… et de là, cette large domination masculine,
cette inégalité homme/ Femme qu’illustre la répartition des temps de parole en séance..
Cette répartition, sous l’angle Homme / Femme,
sans tenir compte des propos tenus par Monsieur Kaltenbach et autres présentations de délibérations
– est la suivante :
- Séance du 17 juin :
16, 6% pour les femmes contre 81,4% pour les hommes
- Séance du 29 juin 2011 :
14, 5% pour les femmes contre 85,5% pour les hommes.
15% donc ! Coïncidence, c’est cette même proportion de femmes qui se retrouve dans la Chambre Haute…
15% de femmes au Sénat ! et d’aucuns d’aucunes parlent d’un changement ?
Je me demande bien lequel.
Et, je profite de cette occasion pour vous féliciter, Monsieur Kaltenbach ; Monsieur le Sénateur-Maire.
Oui, vraiment, que vous soyez sénateur, c’est une bonne nouvelle pour Clamart.
Un sénateur coûte 1 million d’euros annuel…
1 sénateur – 1 million ! Payé par tous les habitants…
mais quelques économies, peut-être, pour les Clamartois et Clamartoises
Voici pourquoi j'ose l'espérer, en deux exemples :
Enfin la solution au Portail des familles !
- Sénateurs, c’est 1 000 euros par mois de prime informatique. Vous avez là de quoi résoudre ce problème de portail et même d’équiper toutes les écoles clamartoises en ordinateurs.
Votre voiture, vous n’en avez plus besoin ?
- Sénateur, vous avez le droit à une carte RATP nominative et gratuite, mais encore vous avez droit au taxi gratuit dans Paris intra-muros, à des voyages illimités en train, première classe, à 40 aller retour par mois en avion… Sans compter que vous avez un vélo électrique…
Bref, vous n’avez plus besoin de votre Velsatis, qui coûte si chère aux habitants.
Sur ce dernier exemple, j’attends votre réponse, Monsieur Kaltenbach.
- Allez-vous renoncer à votre Velsatis ?
Je vous remercie.
Et Madame Rakoff s’est fâchée… ça l’agace !
Et Monsieur le Sénateur-Maire de Clamart n’a pas répondu à ma question… ça m’agace !