Monsieur Aubineau, Monsieur le Maire adjoint aux anciens combattants,
Vous avez publié, dans le journal municipal de Clamart, une Tribune qui me laisse songeuse.
Tribune qui est une réponse, non à "Une pensée pour Olga", ni même un commentaire sur sa lettre.... je me demande même si vous l'avez lue... Alors, je vous envoie cette lettre, Monsieur Aubineau, cette lettre... non envoyée.
Explications en bleue au fil de vos propos que j'ai laissé en gris.
GERARD AUBINEAU
Réponse à la tribune indigne de Mme ADIL
Quelle fut ma stupéfaction en lisant dans le Clamart Infos du mois de mai, un article à la limite de la diffamation de Mme ADIL, conseillère municipale de l’opposition.
"A la limite de la diffamation"?
Oser signer "Le Parti des Mères" m'a valu 54 minutes passées au téléphone et un échange de plusieurs mails avec le service communication de la Mairie, pour in fine, être censurée.
Là, pour cette Tribune, pas un appel... donc, je suis bien loin de la diffamation!
Peut-être devriez-vous vous retourner contre le service communication; et le Directeur de publication de Clamart Infos, Monsieur Kaltenbach.
Voici ma réponse :
1. Sachez que, contrairement à ce que vous avez écrit dans votre tribune, je ne « préside » pas les cérémonies des anciens combattants. A chaque fois que le Maire est présent, c’est lui seul qui préside et non ses adjoints.
Erreur de ma part, je vous l'accorde. Et je vous remercie de la souligner. J'aurais juste dû écrire
- jubiler
2. Certains élus ne viennent aux cérémonies que pour quelques instants, dans le but de se faire voir ou bien de récupérer des voix. Comme cela a été le cas lors de la commémoration du cessez-le-feu en Algérie le 19 mars dernier. J’ai, en effet, été bien déçu de votre courte apparition lors de cette cérémonie.
Non, Monsieur Aubineau. Pas possible ! le 19 mars, je n'étais pas là; j'étais au ski. Une semaine à la montagne. Et je suis juste rentrée le dimanche matin, justement, pour le premier tour.
Vous avez donc confondu... et je me demande , je vous le demande, d'ailleurs:
- Qui est donc venue "pour se faire voir", faire une "courte apparition" pour "récupérer des voix" comme vous le dites?
- Qui vous a déçu puisque ce ne peut être moi?
3. Je ne « jubile » pas lors des commémorations, comme vous l’avez écrit. J’essaie de remplir mon rôle d’élu du mieux que je peux, avec sérieux, respect et conviction. Et surtout, j’essaie de mettre en valeur les anciens combattants qui ont fait beaucoup pour la France. Oui, aujourd’hui, ils ont le sourire et je dirai tant mieux ! Car ils sont libres et fiers d’avoir accompli leur devoir et de porter leurs médailles pour toutes leurs actions menées pour la France. D’ailleurs ils ont été très choqués par votre article.
Pour ce qui est de choquer, si tel est le cas, je n'ai pas l'habitude d'écrire pour flatter.
Pas de "flon flon" comme certains élus qui veulent "mettre en valeur" ( je vous cite) pour "récupérer des voix( je vous cite encore).
Par contre, j'ai été choquée par ce mail que j'ai reçu, et vous aussi; mail qui, faute de réponse de la part de Monsieur le Maire ou encore de votre part, s'est traduit par l'absence de mes filles aux cérémonies du 8 mai. A mon grand regret, pour des questions de valeurs éducatives. Mail reçu et réponse
4. Enfin, dans votre article, je note que vous ne daignez pas parler d’Olga Bancic. Qui était Olga Bancic ? Pour votre culture et celle de votre chef de file UMP de la campagne pour les dernières municipales, voici quelques éléments d’histoire : Olga Bancic est une immigrée roumaine, juive et communiste. Engagée dans l’armée française de libération (FTP-MOI/ Groupe Manouchian), elle est chargée de l’assemblage des bombes et des explosifs, de leur transport et du convoiement des armes avant et après les opérations. Elle est arrêtée à Paris le 6 novembre 1943. Le 21 février 1944, les 23 prisonniers du groupe Manouchian sont condamnés à mort. Les vingt-deux hommes sont fusillés le 21 février au fort du Mont-Valérien tandis qu’Olga est transférée en Allemagne. Elle est décapitée à la prison de Stuttgart, le 10 mai 1944. Elle avait trente-deux ans.
J'ai souhaité parler de la lettre d'Olga Bancic, et j'ai mis sur mon blog, non seulement l'intégralité de sa lettre, mais encore plusieurs liens concernant sa vie, son engagement. Et j'ai invité les lecteurs et lectrices de ma tribune, à s'y rendre...
Et j'en profite pour être surprise en cette fin de Tribune.
De fait, vous avez copier/coller une phrase entière de wikipédia.
Ne pas citer la source d'écrits recopiés mot pour mot, est plus que douteux.
C'est un manque.... d'hônneteté intellectuelle?
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